Blé et maïs dans le vert
Alors que les récoltes européennes sont en cours, les prix ont clôturé en hausse sur Euronext le jeudi 4 juillet 2024 et continuaient sur leur lancée ce vendredi 5 juillet à l’ouverture du marché à terme.
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« En France, la reprise de la moisson devrait se confirmer avec une volonté de progresser avant l’arrivée annoncée de nouvelles précipitations dans plusieurs régions. Face à cette situation, les producteurs sont évidemment soucieux sur les volumes à récolter et aussi les qualités », informe ce matin Argus Media.
Le jeudi 4 juillet 2024 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 225,50 € sur l’échéance de septembre (–2,25 € par rapport à la clôture précédente) et à 232,50 € (+1,75 €) sur celle de décembre. La tonne de maïs a terminé la séance à 211 € (+1,75 €) sur l’échéance d’août et à 206 € (+1,75 €) sur novembre.
Repli en République tchèque
« En cette période de moisson, les nouvelles estimations des volumes de récolte s’enchaînent avec désormais des annonces de repli de la part de la République tchèque. L’office national tchèque des statistiques estime ainsi la production de blé en recul de 11 % par rapport à l’an dernier, tablant sur une récolte de 4,64 millions de tonnes. En orge, le repli est attendu au-dessus de –5 % avec une récolte estimée à 1,66 million de tonnes. Le tonnage de la récolte de colza tchèque dépasserait tout juste le million, à 1,04 million de tonnes, en baisse de –2,5 % par rapport à l’an dernier. L’avancée des récoltes permettra ainsi de valider ces hypothèses de repli », indique Argus Media.
Récolte russe relevée
« En l’absence des marchés américains (NDLR : fermeture le 4 juillet pour la fête nationale), le marché des céréales en Europe s’est focalisé sur les derniers fondamentaux européens », estime de son côté Sitagri.
Le cabinet ajoute : « Les premières récoltes de blé d’hiver en Russie ont finalement révélé des rendements meilleurs qu’attendus. Ces éléments rassurent le marché après un printemps marqué par un manque de pluies et des épisodes de gel critiques. Dans ce contexte, SovEcon (NDLR : prévisionnistes des récoltes en Russie et en Ukraine) a relevé de 3,4 millions de tonnes son estimation de récolte russe 2024 (84,1 millions de tonnes) et l’origine gagne de nouveau en compétitivité, notamment face au blé français. »
« Cette période de début de récolte pousse aussi certains pays importateurs à se positionner, à l’image de la Tunisie qui a finalisé son appel d’offres par l’achat de 100 000 t de blé tendre, volume négocié en moyenne autour de 246,50 $/t CAF et 50 000 t de blé, quantités négociées en moyenne autour de 230,50 $/t CAF », fait par ailleurs savoir Argus Media.
Vendredi 5 juillet peu avant 11 heures sur Euronext, la tonne de blé gagnait 0,25 € sur les échéances de septembre et de décembre, pour s’échanger à 225,75 et 232,75 €. La tonne de maïs s’affichait à 211,75 € (+0,75 €) sur l’échéance d’août et à 206,50 € (+0,50 €) sur novembre.
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